Vous semblez avoir apprécié mon dernier kaléidoscope sur Dorothy Parker. Vous trouverez sur mon blogue les références bibliographiques ainsi qu’un extrait de la préface de Benoîte Groult qui avait traduit en 1960 plusieurs nouvelles regroupées dans le recueil “La vie à deux”.   Merci de vos nombreux passages sur le blogue qui vient de franchir, grâce à vous, le cap des 10 000 visites. Ce kaléidoscope, mis en place grâce à notre fils Quentin il y a un peu plus d’un an, regroupe toutes mes chroniques écrites depuis mai 2018.
  Le moteur de recherche, en bas de chaque article, vous permet de trouver immédiatement les précédents Kaléidoscopes consacrés à un sujet. C’est ainsi que si vous tapez “Black Friday” vous êtes invités à la lecture de K75 intitulé “Block Friday contre Amazon”: je n’ai malheureusement pas grand-chose à y ajouter si ce n’est que l’ONG OXFAM milite pour un Green Friday.  

 Vous avez aussi la possibilité de laisser un commentaire à la fin de chacune des chroniques.
   Cependant, on n’arrête pas le progrès ! Une enseigne, que je ne nommerai pas, annonce fièrement “Black Friday du vendredi 19 au lundi 29 novembre”. L’année prochaine le Black Friday rasera gratis d’Halloween à Noël !


   Dans son livre autobiographique “L’Événement”, paru il y a presque 20 ans, Annie Ernaux décrivait durement l’avortement qu’elle avait subi clandestinement, en 1963 on n’avait pas le choix. Audrey Diwan vient d’adapter ce livre au cinéma. Un choc violent et salutaire, au moment où le droit à l’avortement est à nouveau interdit dans plusieurs pays. Le film a remporté le “Lion d’or” au festival de Venise.


   Rifaat Al.Assad, l’oncle du dictateur syrien, condamné par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison ferme pour “blanchiment en bande organisée de détournement de fonds publics syriens” (et poursuivi en Suisse pour crimes de guerre) vient tranquillement de prendre l’avion à Roissy pour la Syrie grâce à l’attitude complaisante de l’État français.


Black thursday: Interpol, L’organisation de police internationale dont le siège est situé à Lyon “est devenu -comme l’écrit Dov Alfon dans son éditorial de “Libération”- en l’espace de 20 ans une des armes préférées des régimes autoritaires pour traquer leurs opposants partout dans le monde.” Son nouveau président, élu ce jeudi 25, le général émirati Ahmed Nasser al.Raissi, tortionnaire réputé. La France n’a pas levé le petit doigt pour protester.


   Après Demain, au succès planétaire, Cyril Dion réalise un nouveau documentaire “Animal” où deux adolescents de 16 ans, Bella et Vipulan décident de remonter à la source du problème: notre relation au vivant. 

 Ils vont rencontrer des éleveurs, des scientifiques, des philosophes, des agriculteurs…et même le chef d’état du Costa Rica et “comprendre que nous sommes profondément reliés à toutes les autres espèces. Et qu’en les sauvant nous nous sauverons aussi. L’être humain a cru qu’il pouvait se séparer de la nature, mais il est la nature. Il est lui aussi un animal.” 

 Le philosophe Baptiste Morizot va plus loin encore: “Nous sommes peut-être des animaux uniques, mais nous sommes des animaux parmi les autres, interdépendants. Et finalement, être unique mais interdépendant, c’est d’une grande banalité dans le vivant, c’est le cas des abeilles, des arbres qui fabriquent des sucres avec du soleil, de l’eau et de l’air, et à différents degrés, de toutes les espèces. Et c’est là toute la puissance qu’on pourrait donner à l’idée de nous réensauvager nous-mêmes : retrouver le sentiment que le monde vivant nous a faits et qu’on lui appartient, comme autant de manières particulières d’être vivants.” 

 “Animal” sort dans toute la France ce mercredi  1er décembre. Si vous ne l’avez pas vu en avant-première à Vienne en présence de Cyril Dion il y sera programmé dès sa sortie. Animal est un film profondément utile qu’il faut montrer à nos enfants. Il nous invite à réfléchir aux questions essentielles à l’avenir de l’humanité: sommes-nous capables de cohabiter avec le reste du monde vivant ? Sommes-nous capables de régénérer la planète ? Sommes-nous capables de réparer les dégâts ?


    J’avais consacré mon 27e kaléidoscope aux “Brèves de comptoir”, ces instantanés saisis au vol. Quelques jours après le “Beaujolais nouveau”, je m’installe -virtuellement !-au zinc pour capter quelques nouveaux échantillons, histoire de terminer ce kaléidoscope “éparpillé façon puzzle” sur une note moins pessimiste:


   À mon avis, pour les longs voyages dans l’espace, l’œuf dur, ils y ont pas pensé.


   Pourquoi c’est toujours la brebis qui est galeuse et pas le mouton?


   Pour moi l’énergie renouvelable c’était l’ouvrier qui se lève tous les matins!


   Vu le nombre de microbes au mètre de torchon, moi j’essuie  plus les verres !


   L’hirondelle, elle fait plus le printemps, elle fait l’été maintenant.


   Le Grand prix de Monaco, si tu rates un virage, chaque fois tu rentres dans une banque.


   Pour aller dans un musée gratuit, faudrait qu’on me paye!


   Le tennis c’est sur gazon, le rugby c’est sur pelouse.


   La langue la plus dure à apprendre, c’est se taire.


   Si il nous reste une heure à vivre, ma femme elle range et moi je picole.


   Quand toute la glace de la planète aura fondu, on prendra un autre dessert.

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