“Un clown est comme une aspirine, sauf qu’il agit deux fois plus vite”. La formule de Groucho Marx, qui en connaissait un rayon dans le domaine de l’humour, a été prise au pied de la lettre par ces hommes et ces femmes qui redonnent aux enfants hospitalisés le pouvoir de rire et de jouer malgré la maladie. Plus d’une dizaine d’associations regroupées au sein de la Fédération des clowns hospitaliers interviennent dans plus de 50 services pédiatriques.
Ces thérapies par le rire ont aujourd’hui essaimé dans les maisons de retraite et même dans les services de soins palliatifs, recréant du lien entre les êtres humains et remplaçant parfois, sans effets secondaires, des médicaments. “Rire avec l’autre crée et nourrit un rapport de confiance et une complicité ” dit fort justement E. Billon-Bernheim dans le dossier Santé du “Que Choisir” de ce mois qui m’a beaucoup servi pour la rédaction de ce kaléidoscope.
Des études publiées dans des revues qui ne rigolent pas souvent ( on les appelle des revues “sérieuses”) ont montré que “le rire réduit la sensation de douleur en activant la production d’endorphines, atténue le stress en agissant sur le taux de cortisol, stimule la circulation sanguine, diminue le risque de troubles cardiaques, rend joyeux, augmente la qualité de vie, favorise le bon sommeil, renforce le système immunitaire ( j’ai failli écrire humanitaire !)”. Rien que cela.
“10 minutes de rire devant un film comique ont un effet analgésique considérable! ” Norman Cousins concluait ainsi en 1976 son article dans une très sérieuse revue anglaise. Son livre “Comment je me suis soigné par le rire”, best-seller à sa sortie en 1979 est constamment réédité.
Il est donc salutaire et bénéfique de répondre à l’injonction conjointe de Boris Vian et d’Henri Salvador – tous deux experts en rigologie- qui ont mis une demi-heure, un beau jour de 1958 pour composer cette chanson programmatique : Faut rigoler!

Et une petite brassée de Brèves de comptoir pour passer aux travaux pratiques !

Quand on marche à reculons, on est obligé de savoir où on va.

Personne en boit de ta Suze ? Donne-m’en une que ça réveille la bouteille.

Les nuages écoutent la météo, et ils font le contraire.

Toutes les nuits, je rêve que je conduis des camions.
-C’est parce que tu ronfles.

En ce moment, je lis rien, je garde pour plus tard…toi aussi ?…tu fais bien, sinon t’arrives à la retraite avec plus rien à lire.

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