2018 avait tellement mal commencé avec la mort de Paul Otchakovsky-Laurens , le 2 janvier et celle d’Aaron Appelfeld le 4 que j’ai renoncé à vous souhaiter une belle année dès le premier kaléidoscope.
Paul Otchakovsky-Laurens, le fondateur des éditions P.O.L. a accompagné toute ma vie de libraire. Je lui dois quelques-unes de mes plus belles découvertes, de mes plus fortes émotions de lecteur et de mes plus belles rencontres. Grâce à lui j’ai pu découvrir et connaître Charles Juliet, Emmanuel Carrère, Atiq Rahimi, Martin Winckler, Patrick Lapeyre et tant d’autres. Je souhaite une bonne année aux éditions P.O.L. et à Frédéric Boyer qui a repris le flambeau.
Je pourrais paraphraser Alphonse Allais qui disait: “Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j’ai été très mécontent de celui de l’année dernière!” ou redoubler de pessimisme en disant comme Lichtenberg ( dont je parlerai dans un prochain kaléidoscope):” Janvier est le mois où l’on offre ses meilleurs vœux à ses amis. Les autres mois sont ceux où ils ne se réaliseront pas.”
Je préfère citer Luc Vidal, l’éditeur du Petit Véhicule: “Le verbe avoir mange le verbe être car nulle part la poésie qui exprime l’amour et l’esprit de résistance n’a droit de cité.” Avec lui je nous souhaite une année 2019 avec davantage de poésie dans nos vies et dans le regard que nous portons sur le monde.

Et pour terminer, un conte de Noël qui arrive, j’en conviens, un peu tard .
Père Noël : Tu veux quoi, pour Noël ?
Moi: Une licorne !
Père Noël : C’est impossible, tu veux quoi d’autre ?
Moi: Qu’on instaure une taxe sur les transactions financières.
Père Noël : Mâle ou femelle, la licorne ?

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